Il aura fallu peu de jours, dans la suite de l’Acte XX consacré à la fin
de la trêve hivernale, pour que les Gilets-Jaunes de l’agglomération Dacquoise
se retrouvent avec le DAL à dénoncer le danger et l’insalubrité d’un immeuble
loué par un marchand de sommeil en plein centre urbain.
C’est la situation d’une locataire
en attente d’expulsion qui a permis de découvrir l’étendue des dégâts, car ce sont plusieurs logements qui sont : soit non conformes, soit insalubres et/ou dangereux… L’immeuble est vétuste et on voit bien comment les parties communes ne sont plus entretenues, l’ascenseur en panne, l’eau qui ruisselle sur les compteurs Linky installés pourtant récemment. Dans ces conditions on se demande qui peut bien vouloir vivre ici.
en attente d’expulsion qui a permis de découvrir l’étendue des dégâts, car ce sont plusieurs logements qui sont : soit non conformes, soit insalubres et/ou dangereux… L’immeuble est vétuste et on voit bien comment les parties communes ne sont plus entretenues, l’ascenseur en panne, l’eau qui ruisselle sur les compteurs Linky installés pourtant récemment. Dans ces conditions on se demande qui peut bien vouloir vivre ici.
Le scénario, toujours le même pour
les précaires, c’est « perdant/perdant » : les appartements sont
peu chers et l’agence qui loue pour une SCI propriétaire ne demande pas de
garanties. Et pour cause, très vite les locataires se retrouvent en butte avec
les huisseries qui ne ferment pas, l’eau qui s’infiltre quand il pleut, les
vitres qui volent en éclat au moindre courant d’air, des notes de chauffage qui
les mettent rapidement dans la situation d’avoir à choisir entre le chauffage
et le loyer… Si, au moins, les appels téléphoniques et les diverses injonctions
étaient suivies d’effets les locataires seraient certainement plus enclins à
faire des efforts, mais quand on a le sentiment de s’être fait flouer… Il y a
ceux qui s’en iront dès que cela leur sera possible, d’autres se lanceront dans
de longues procédures afin de faire reconnaître les désordres et renonceront
pour la plupart, enfin, ceux qui décrochent et finissent par ne plus payer le
loyer. Nombreux sont ceux qui croient à tords pouvoir s’en dispenser, ils sont
au final sanctionnés par la justice qui prononcera la résiliation du bail,
l’expulsion et l’obligation de payer la dette au marchand de sommeil. Et
l’histoire continue et recommence, c’est le blanchiment de la Misère!
La presse s’est emparée du sujet,
mais rien ne précise dans les colonnes
du journal Sud-Ouest du 8 avril, que cette situation est relayée par
le mouvement des Gilets-Jaunes, pourtant à l’origine de l’alerte. Encore plus
fort : le reportage du journal
de France 3 Aquitaine du 10 avril montre le rassemblement d’une
quinzaine de GJ au pied de l’immeuble sans jamais les nommer. C’est vrai
qu’avec tout ce jaune, celui du Dal et celui des Gilets, les médias ne s’y retrouvent
plus ; Il faudra bien pourtant, car c’est bien conjointement, avec le Dal
mais aussi toutes les organisations qui le souhaiteront, que le groupe
Gilet-Jaunes Logement fera le nécessaire pour soutenir les locataires de cet
immeuble, et, pour commencer, en
interpellant les élus.
Mr le Président Macron, Lui, est trop
occupé à son grand débat, il en a même oublié sa promesse : il ne devait
plus y avoir de sans abri au bout d’un an, comme pour le reste…
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